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"Roucadour l'art initial gravé"
Première publication de la majorité des gravures et peintures préhistoriques ( - 28.000 ans env.) de la grotte de ROUCADOUR - Lot - , découvertes (en 1962) par Jean-Paul Coussy. Texte sur la main de Sapiens sapiens de Pierre Daix historien d’art, extraits d’études d’André Glory préhistorien (à l’époque chargé de l’étude de Lascaux, décédé depuis). Cet exceptionnel patrimoine d’art pariétal préhistorique classe dorénavant le Quercy parmi les régions les plus anciennes de l’histoire de l’humanité.

Pour commander cet ouvrage en ligne et accéder au site sur la grotte de Roucadour, cliquez sur l'image ci-dessous :

Art d'expression collective ou art d'expression individuelle...
Par Patrick Plumet


Art d'expression collective ou art d'expression individuelle...insertion ou opposition à la société, religion ? Comparaisons à l'art préhistorique des esquimaux


Patrick Plumet est Préhistorien, spécialiste de la préhistoire dans l'Arctique, professeur honoraire à l'Université de Québec, Montréal.

Dans le Grand Nord esquimau, reliquat de celui de la fin du Pléistocène, la continuité peut s'établir entre les pratiques religieuses préhistoriques, dont témoignent seulement des objets et des structures, et le chamanisme observé par les ethnologues.

L'art paléo-ésquimau, par exemple, qui appartient à la préhistoire (5000 à 500 BP environ), offre des représentations comparables à celles du Paléolithique, en particulier celui de Malta et Bouret en Sibérie (23 000 BP) : figurines humaines vêtues pour le froid, femmes enceintes figurines animales, en particulier d'oiseaux migrateurs, importants marqueurs du rythme saisonnier

De grandes structures collectives paléo-esquimaudes, dont les aménagements semblent plus refléter des pratiques rituelles qu'une utilisation normale d'habitation, sont de taille et de forme analogues à celles du Paléolithique d'Eurasie et semblent bien correspondre à des sites d'agrégation .

Par ailleurs, d'autres représentations, figurant sur des objets considérés par les archéologues comme liés à des pratiques religieuses, peuvent s'interpréter à partir de la mythologie néo-esquimaude ou même de celle de peuples sibériens :
l'Homme-Ours des masques et maquettes, des éléments de tambours et des trousses chamaniques par exemple.

Des sites d'agrégation néo-esquimaux sont également connus des ethnologues, mais leurs structures sont différentes de celles du Paléo-esquimau.
À partir du milieu de l'Holocène, dans le Pacifique Nord, puis dans les cultures du Néo-esquimau, c'est la baleine qui prend la place du mammouth comme source essentielle de nourriture et de matériaux
de construction.

Elle se retrouve donc, en compagnie du morse et du phoque, mais
aussi du renne, dans l'art et dans la symbolique religieuse néo-esquimaude.

La fête de la baleine était une occasion de regroupements de populations régionales, parfois dans des « sanctuaires » dont le plus impressionnant par l'abondance de ses os dressés de grands cétacés est celui de l'île d'Yttygran sur la côte sud de la Tchoukotka .


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