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"Roucadour l'art initial gravé"
Première publication de la majorité des gravures et peintures préhistoriques ( - 28.000 ans env.) de la grotte de ROUCADOUR - Lot - , découvertes (en 1962) par Jean-Paul Coussy. Texte sur la main de Sapiens sapiens de Pierre Daix historien d’art, extraits d’études d’André Glory préhistorien (à l’époque chargé de l’étude de Lascaux, décédé depuis). Cet exceptionnel patrimoine d’art pariétal préhistorique classe dorénavant le Quercy parmi les régions les plus anciennes de l’histoire de l’humanité.
Pour commander cet ouvrage en ligne et accéder au site sur la grotte de Roucadour, cliquez sur l'image ci-dessous :
Préhistoire de l'art, histoire de Mains... La Représentation Humaine, mi-homme, mi-bête ?
Tel est le thème choisi pour "Les Rencontres des Causses du Quercy" de 2007, qui se cantonnera principalement à la Représentation Humaine dans l'art Pariétal ou l'art Rupestre.
Tel est le thème choisi pour « Les Rencontres des Causses du Quercy » de 2007, qui se cantonnera principalement à la Représentation Humaine dans l'art Pariétal ou l'art Rupestre.
Mais quel est le rapport entre le relevé du « Dieu cornu » ou « Sorcier » de la Grotte des Trois-Frères (Montesquieu-Avantès, Ariège) et celui d'un « Portrait d'homme barbu » réalisé avant 1893 ?
Ce n'est ni le nombre de siècles qui sépare ces deux artistes, ni la différence entre un visage humain et un animal mi-homme, mi-bête, qui sont à l'origine de notre choix, mais tout simplement la volonté de souligner, une fois de plus, que la « création artistique » est un « fait profond » et bien essentiel à l'histoire de l'Humanité, à l'histoire de l'art, à la vie sociale.
Tout en étant au coeur des objectifs, et totalement dans l'esprit même des Rencontres des Causses du Quercy, ces deux dessins nous donnent également l'occasion de faire un « clin d'oeil » à l'unique auteur du relevé et du dessin portrait qu'était... l'Abbé Henri Breuil. (Sur les Chemins de la Préhistoire. L'abbé Breuil, du Périgord à l'Afrique du Sud. Musée d'art et d'histoire Louis-Senlecq de L'Isle-Adam, et musée départemental de Préhistoire d'Île de France, Nemours, 2006. Livre catalogue Somogy/Editions d'Art - Tous droits réservés).
Nous pourrons donc, l'été prochain, en faire autant, entre artistes de la préhistoire et artistes contemporains, et rechercher les raisons, ou les techniques, de représentations humaines, ou mi-bêtes, abstraites ou figuratives.
Si nous constatons chaque année très positivement l'intérêt d'un dialogue « public », autour des excellentes conférences des Préhistoriens, lors des Rencontres des Causses du Quercy, sur l'art pariétal et la création artistique actuelle, nous demeurons convaincus de la nécessité de mieux approfondir ensemble le phénomème spécifique de la « création artistique ».
Ainsi les Rencontres de l'été prochain seront l'occasion d'équilibrer les temps d'intervention d'en chaque catégorie professionnelle, d'adapter les demandes des artistes à celles du public (sans pour cela organiser une « exposition d'art »), d'offrir de nouvelles pistes aux professionnels de la préhistoire sur l'approche de la création artistique dans l'art préhistorique.
Après concertation avec les principaux intervenants, nous sommes donc arrivés :
- A arrêter un programme moins « dense » en réduisant le nombre de conférences et leur durée, et le nombre de conférenciers.
- A organiser, d'ici l'été, un temps de préparation des interventions des artistes afin de traiter les sujets d'une façon encore plus « pluridisciplinaire ».
- A donner la possibilité aux préhistoriens, ou autres professionnels qui le souhaitent, de rencontrer des artistes dans leur atelier (en fonction des secteurs géographiques de chacun).
Enfin nous envisageons d'étudier toutes les possibilités permettant aux intervenants de visiter, au cours de l'année (comme cela s'est déjà fait l'an dernier à Arcy-sur- Cure), d'autres grottes préhistoriques du Quercy, ou d'autres régions (Périgord, Pyrénées, Ardèche, etc...).
Jean-Paul Coussy
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Tel est le thème choisi pour « Les Rencontres des Causses du Quercy » de 2007, qui se cantonnera principalement à la Représentation Humaine dans l'art Pariétal ou l'art Rupestre.
Mais quel est le rapport entre le relevé du « Dieu cornu » ou « Sorcier » de la Grotte des Trois-Frères (Montesquieu-Avantès, Ariège) et celui d'un « Portrait d'homme barbu » réalisé avant 1893 ?
Ce n'est ni le nombre de siècles qui sépare ces deux artistes, ni la différence entre un visage humain et un animal mi-homme, mi-bête, qui sont à l'origine de notre choix, mais tout simplement la volonté de souligner, une fois de plus, que la « création artistique » est un « fait profond » et bien essentiel à l'histoire de l'Humanité, à l'histoire de l'art, à la vie sociale.
Tout en étant au coeur des objectifs, et totalement dans l'esprit même des Rencontres des Causses du Quercy, ces deux dessins nous donnent également l'occasion de faire un « clin d'oeil » à l'unique auteur du relevé et du dessin portrait qu'était... l'Abbé Henri Breuil. (Sur les Chemins de la Préhistoire. L'abbé Breuil, du Périgord à l'Afrique du Sud. Musée d'art et d'histoire Louis-Senlecq de L'Isle-Adam, et musée départemental de Préhistoire d'Île de France, Nemours, 2006. Livre catalogue Somogy/Editions d'Art - Tous droits réservés).
Nous pourrons donc, l'été prochain, en faire autant, entre artistes de la préhistoire et artistes contemporains, et rechercher les raisons, ou les techniques, de représentations humaines, ou mi-bêtes, abstraites ou figuratives.
Si nous constatons chaque année très positivement l'intérêt d'un dialogue « public », autour des excellentes conférences des Préhistoriens, lors des Rencontres des Causses du Quercy, sur l'art pariétal et la création artistique actuelle, nous demeurons convaincus de la nécessité de mieux approfondir ensemble le phénomème spécifique de la « création artistique ».
Ainsi les Rencontres de l'été prochain seront l'occasion d'équilibrer les temps d'intervention d'en chaque catégorie professionnelle, d'adapter les demandes des artistes à celles du public (sans pour cela organiser une « exposition d'art »), d'offrir de nouvelles pistes aux professionnels de la préhistoire sur l'approche de la création artistique dans l'art préhistorique.
Après concertation avec les principaux intervenants, nous sommes donc arrivés :
- A arrêter un programme moins « dense » en réduisant le nombre de conférences et leur durée, et le nombre de conférenciers.
- A organiser, d'ici l'été, un temps de préparation des interventions des artistes afin de traiter les sujets d'une façon encore plus « pluridisciplinaire ».
- A donner la possibilité aux préhistoriens, ou autres professionnels qui le souhaitent, de rencontrer des artistes dans leur atelier (en fonction des secteurs géographiques de chacun).
Enfin nous envisageons d'étudier toutes les possibilités permettant aux intervenants de visiter, au cours de l'année (comme cela s'est déjà fait l'an dernier à Arcy-sur- Cure), d'autres grottes préhistoriques du Quercy, ou d'autres régions (Périgord, Pyrénées, Ardèche, etc...).
Jean-Paul Coussy