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"Roucadour l'art initial gravé"
Première publication de la majorité des gravures et peintures préhistoriques ( - 28.000 ans env.) de la grotte de ROUCADOUR - Lot - , découvertes (en 1962) par Jean-Paul Coussy. Texte sur la main de Sapiens sapiens de Pierre Daix historien d’art, extraits d’études d’André Glory préhistorien (à l’époque chargé de l’étude de Lascaux, décédé depuis). Cet exceptionnel patrimoine d’art pariétal préhistorique classe dorénavant le Quercy parmi les régions les plus anciennes de l’histoire de l’humanité.
Pour commander cet ouvrage en ligne et accéder au site sur la grotte de Roucadour, cliquez sur l'image ci-dessous :
Pourquoi des Rencontres sur l´art préhistorique et la création artistique contemporaine
Jean-Paul COUSSY
Depuis une vingtaine d´années, différentes manifestations ont démontré que de nombreux artistes, historiens d´art, commissaires d´expositions, etc... -à l´image d´un public de plus en plus curieux- se laissaient interpeller par l´art pariétal et l´art rupestre ; de même au cours des dernières décennies les « Arts Premiers » sont entrés dans l´histoire.Dans le même temps de nombreux préhistoriens ont progressivement incorporé dans leurs travaux scientifiques une approche plus artistique de vestiges de grottes ornées, de sites, ou d´objets gravés.
«Les Rencontres des Causses du Quercy » sur le thème de « La Gravure pariétale et la Gravure Rupestre » dans le Monde et en Europe (également en Midi-Pyrénées et Quercy) s´inscrivent dans l´objectif d´un travail de recherche pluridisciplinaire sur la création artistique, de la préhistoire au multimédia. Elles proposent une mise en commun de travaux de préhistoriens et d´artistes, d´anthropologues ou d´ethnologues, d´historiens de l´art et de conservateurs, de sociologues, de spécialistes de l´environnement en général, ou karstique, etc...
Profondément mystérieux, ces vestiges préhistoriques, dont les fondements de la réalisation resteront probablement sans réponses objectives, sont-ils des «oeuvres d´art » au sens actuel de l´histoire de l´art ?
Les techniques employées sont-elles si différentes des techniques actuelles, de même que les outils ?
Les Hommes de la préhistoire « graveurs » sur parois, souvent dans les plus mauvaises conditions souterraines, étaient-ils des artistes, des magiciens, des initiateurs, ou encore simplement comme aujourd´hui des chargés de la « communication »? Le premier silex ne fut-il pas le premier "stylet" utilisé par le graveur actuel ? De même la `puce informatique´ qui permet la gravure multimédia n´est-elle pas composée de silicium ?
Face à ces recherches sur le passé, la création artistique d´artistes contemporains,dans le domaine de la gravure en général et par ses nouvelles techniques multimédia, doit faciliter d´utiles confrontations d´expériences et d´idées, tout en développant un dialogue interprofessionnel. Du travail préparatoire de chacun des intervenants tant sur les sujets traités que sur une meilleure connaissance de la profession ou des techniques des autres disciplines, dépend une bonne dynamique des débats.
C´est dans cet esprit, qu´avec l´accord de la Conservation Régionale de l´Archéologie (Ministère de la Culture-drac-Toulouse) nous avons souhaité organiser, seulement pour les intervenants et élus, la visite d´un site préhistorique de `gravures´(classé et fermé au public) du Quercy. Puis susciter des visites publiques commentées par des artistes de grottes ouvertes au public (Pech-Merle, Cougnac, Grottes des Merveilles).Cette appréciation objective sur sites des intervenants et des élus, de l´exceptionnel patrimoine d´art pariétal du département, devant également contribuer au développement local de la recherche en art pariétal,par des équipes pluridisciplinaires, d´autres régions ou pays.
Ces rencontres annuelles qui se déroulent dans une région chargée de grandes étapes de la création artistique et de l´histoire de l´art, depuis les origines de l´humanité jusqu´à notre époque (sans oublier André Breton et ses contestations à Pech-Merle), ont aussi le mérite d´associer le public à un débat original dans des domaines bien souvent isolés du quotidien, qui se poursuivra régulièrement (dès fin juillet) sur ce site.
Enfin, aujourd´hui l´essentiel du visible réalisé par la main, au cours des millénaires passés,très souvent par des gestes justes, et dont la beauté est frappante, repose toujours sur les limites de notre regard et de notre perception de la réalité, indissociables de la notion du temps, et de nos cultures, nos histoires collectives et personnelles. Une belle leçon sur la relativité, léguée en héritage par nos ancêtres !
Jean-Paul Coussy,
Président de l´@RPEC, Cajarc
[Retour à la page d'accueil] [Liste complète des articles...] Jean-Paul COUSSY
Depuis une vingtaine d´années, différentes manifestations ont démontré que de nombreux artistes, historiens d´art, commissaires d´expositions, etc... -à l´image d´un public de plus en plus curieux- se laissaient interpeller par l´art pariétal et l´art rupestre ; de même au cours des dernières décennies les « Arts Premiers » sont entrés dans l´histoire.Dans le même temps de nombreux préhistoriens ont progressivement incorporé dans leurs travaux scientifiques une approche plus artistique de vestiges de grottes ornées, de sites, ou d´objets gravés.
«Les Rencontres des Causses du Quercy » sur le thème de « La Gravure pariétale et la Gravure Rupestre » dans le Monde et en Europe (également en Midi-Pyrénées et Quercy) s´inscrivent dans l´objectif d´un travail de recherche pluridisciplinaire sur la création artistique, de la préhistoire au multimédia. Elles proposent une mise en commun de travaux de préhistoriens et d´artistes, d´anthropologues ou d´ethnologues, d´historiens de l´art et de conservateurs, de sociologues, de spécialistes de l´environnement en général, ou karstique, etc...
Profondément mystérieux, ces vestiges préhistoriques, dont les fondements de la réalisation resteront probablement sans réponses objectives, sont-ils des «oeuvres d´art » au sens actuel de l´histoire de l´art ?
Les techniques employées sont-elles si différentes des techniques actuelles, de même que les outils ?
Les Hommes de la préhistoire « graveurs » sur parois, souvent dans les plus mauvaises conditions souterraines, étaient-ils des artistes, des magiciens, des initiateurs, ou encore simplement comme aujourd´hui des chargés de la « communication »? Le premier silex ne fut-il pas le premier "stylet" utilisé par le graveur actuel ? De même la `puce informatique´ qui permet la gravure multimédia n´est-elle pas composée de silicium ?
Face à ces recherches sur le passé, la création artistique d´artistes contemporains,dans le domaine de la gravure en général et par ses nouvelles techniques multimédia, doit faciliter d´utiles confrontations d´expériences et d´idées, tout en développant un dialogue interprofessionnel. Du travail préparatoire de chacun des intervenants tant sur les sujets traités que sur une meilleure connaissance de la profession ou des techniques des autres disciplines, dépend une bonne dynamique des débats.
C´est dans cet esprit, qu´avec l´accord de la Conservation Régionale de l´Archéologie (Ministère de la Culture-drac-Toulouse) nous avons souhaité organiser, seulement pour les intervenants et élus, la visite d´un site préhistorique de `gravures´(classé et fermé au public) du Quercy. Puis susciter des visites publiques commentées par des artistes de grottes ouvertes au public (Pech-Merle, Cougnac, Grottes des Merveilles).Cette appréciation objective sur sites des intervenants et des élus, de l´exceptionnel patrimoine d´art pariétal du département, devant également contribuer au développement local de la recherche en art pariétal,par des équipes pluridisciplinaires, d´autres régions ou pays.
Ces rencontres annuelles qui se déroulent dans une région chargée de grandes étapes de la création artistique et de l´histoire de l´art, depuis les origines de l´humanité jusqu´à notre époque (sans oublier André Breton et ses contestations à Pech-Merle), ont aussi le mérite d´associer le public à un débat original dans des domaines bien souvent isolés du quotidien, qui se poursuivra régulièrement (dès fin juillet) sur ce site.
Enfin, aujourd´hui l´essentiel du visible réalisé par la main, au cours des millénaires passés,très souvent par des gestes justes, et dont la beauté est frappante, repose toujours sur les limites de notre regard et de notre perception de la réalité, indissociables de la notion du temps, et de nos cultures, nos histoires collectives et personnelles. Une belle leçon sur la relativité, léguée en héritage par nos ancêtres !
Jean-Paul Coussy,
Président de l´@RPEC, Cajarc